Depuis toujours Anna écrit. C’est le fil de son existence, la joie des mots qui vibrent. Les chansons, c'est venu assez tard, en plein burnout. Il fallait une bouée lumineuse à laquelle s'accrocher. Au milieu du vide, les mots et les accords étaient comme de jolis cailloux pour retrouver le chemin de la vie et se mettre à marcher dans la bonne direction. Suivre une étoile. Sentir le cœur se rallumer. Sourire en dedans.

Dans ses chansons, Anna partage des textes sensibles, drôles et poétiques, intimes, pour dire le bonheur, la difficulté et l’envie de vivre, la douleur et la renaissance. Elle exprime un regard singulier et décalé sur le monde. Des confidences au creux de l’oreille, des yeux humides, de l’intensité. On n’en ressort pas indemne.

Il y a un peu de Nach, de Cabrel, de la Grande Sophie, d’Amélie les crayons et de Jean-Louis Aubert dans son univers. On lui a même dit un jour « y a un p’tit truc à la Roch Voisine ». Si ça se trouve, c’est vrai : à 12 ans elle en était raide amoureuse. Mais bon, elle aime pas trop en parler.